lunes, 8 de diciembre de 2014

Un jour tu as débarqué dans ma vie, je ne ressemblais plus à rien, je n'étais plus moi. Ta présence au départ m'était indifférente, puis tu m'as regardé de tes yeux sombres et profonds, tu es entré dans mes plaies, les a soignées et embrassées.
Ce baiser les referma mais laissa une empreinte sur mon cœur. Depuis ce jour, tu m'as aidé à me relever, à fermer la porte de mon douloureux passé. Je me suis reconstruite, tu m'as aidé à reprendre confiance en moi, en les autres, en tout...
Notre histoire commençait à s'écrire, pleine d'espoir, de joie, de lumière et d'amour mais aussi de confiance. Ce fut le moment de notre période d'euphorie amoureuse, je parvins à revoir le monde en couleur, à chasser le voile du passé qui campait devant mes yeux depuis longtemps.
"Toi et moi" ça sonnait si bien...puis je ne sais pourquoi cette période prit fin pour laisser place au doute, aux interrogations. Pourquoi faut-il toujours en arriver là? Pourquoi ne peut-on pas avoir le droit de jouir de la vie sans zones d'ombre?
On a changé, des mois ont passé. J'ai l'impression que ça fait des années et je regrette déjà les premières pages de notre histoire, tournées trop vite...
A présent, un vide ou une manque s'est installé en moi, quand je ris c'est pour ne pas pleurer... J'ai l'impression que ton regard sur moi n'est plus le  même que celui de nos premiers jours. L'euphorie de la nouveauté a fait place au quotidien, à la routine, à la banalité.
Je sais bien que tu m'aimes encore mais plus de la même façon. Ta passion n'est plus apparente, elle reste en toi. Pourquoi fais-tu cela? C'est douloureux pour moi de me sentir "amie" à tes yeux. Je veux plus, j'ai besoin de plus mais tu refuses de me donner cela...
Je suis comme face à un mur infranchissable qui me sépare de toi, on ne se voit plus comme avant et mes plaies recommencent à saigner...
Aide-moi comme tu l'avais fait au départ, j'ai besoin de toi pour continuer, pour reprendre confiance...
Il nous reste tant de choses à écrire...




sábado, 26 de abril de 2014

La lettre.

A l'heure que je t'écris cette lettre la brise de l'océan me caresse la peau. Ce même océan deviendra bientôt mon tombeau. Il parait que je vais mourir en héros et que la sécurité et l'honeur de mon pays viendront recompenser mon sacrifice. Je prie pour que ce soit vrai. Mon seul regret dans la vie c'est de ne jamais t'avoir dit ce que je ressentais. J'aimerais être de retour à la maison, j'aimerais être en train de te tenir la main, j'aimerais te dire que tu as été le seul et unique amour de ma vie depuis que je suis petit. Mais c'est impossible. Je me rend compte à présent combien la mort est facile, c'est l'amour qui est difficile. Quand mon avion piquera je ne verrai pas le visage de mes énémies, je verrai plutôt tes yeux, de petits cailloux noirs dans l'eau de pluie gelée. On nous dit qu'il faut crier "Banzai!" quand nous piquerons sur notre cible, mais moi, je murmurerai ton nom, et dans la mort comme dans la vie, je serai toujours à toi.


                       

martes, 15 de abril de 2014

poète et paysan

Ça a commencé comme une plaisanterie. On a beaucoup ri, on s'est embrassés, c'etait doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de ma vie.
Je ne suis redescendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïve, je pensais que, désormais, j'allais être heureuse toujours.

sábado, 5 de abril de 2014

Siempre me quedará

Cómo decir que me parte en mil
las esquinitas de mis huesos,
que han caído los esquemas de mi vida
ahora que todo era perfecto.
Y algo más que eso,
me sorbiste el seso y me decían del peso
de este cuerpecito mío
que se ha convertido en río.

Me cuesta abrir los ojos
y lo hago poco a poco,
no sea que aún te encuentre cerca.
Me guardo tu recuerdo
como el mejor secreto,
que dulce fue tenerte dentro.

Hay un trozo de luz
en esta oscuridad
para prestarme calma.
El tiempo todo calma,
la tempestad y la calma.

Siempre me quedará
la voz suave del mar,
volver a respirar la lluvia que caerá
sobre este cuerpo y mojará
la flor que crece en mí, 
y volver a reír
y cada día un instante volveré a pensar en ti
y en la voz suave del mar,
en volver a respirar la lluvia que caerá
sobre este cuerpo y mojará
la flor que crece en mí, 
y volver a reír
y cada día un instante volveré a pensar en ti.

lunes, 24 de marzo de 2014

I will learn from my mistakes

When you try your best but you don't succeed
When you get what you want but not what you need
When you feel so tired but you can't sleep
Stuck in reverse

And the tears come streaming down your face
When you lose something you can't replace
When you love someone but it goes to waste
Could it be worse?

Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you

And high up above or down below
When you're too in love to let it go
But if you never try you'll never know
Just what you're worth

Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you

Tears stream down your face
When you lose something you cannot replace
Tears stream down your face, and I...
I promise you I will learn from my mistakes

Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you

domingo, 16 de marzo de 2014

Como la noche al día

tú en la mitad sombría y yo, ¡esperando un resplandor!


Otra vez es igual, el silencio reina.
La ciudad está dormida.
Otra vez me hablas con esa ironía extraña
Y un infierno se desata.

Y si pudiera congelar el tiempo y volverme cenizas
Y deshacerme cuando sople el viento,
que nadie sabe donde habita.
Y si pudiéramos ser algo más que polvo y energía
La luz de dos estrellas extinguidas.

Con la música tan fuerte que no pueda pensar.
Que nada quedará como estaba, como si no hubiera un mañana que nos fuera a atrapar.
Hoy es el principio del final.
Yo te prometo que no voy a llorar.
No...

Y si pudiera congelar el tiempo y volverme cenizas
Y deshacerme cuando sople el viento,
que nadie sabe donde habita.
Y si pudiéramos ser algo más que polvo y energía
La luz de dos estrellas extinguidas.

Si no fueran nuestros sueños pesadillas.
Y todos los deseos utopías,
volvería en un acto total de rebeldía.
Y ahora que rodamos por el suelo,
voy sintiendo que volvemos al comienzo.




Montaña rusa

A las tres de la madrugada despierta el rocío
a la misma hora abres un ojo, dormido.
Tres son las veces que has recurrido al olvido
tres tristes momentos buscando cobijo.

A la tercera va la vencida, te dices,
"¿o es que ya me han vencido tres veces?"

mi nombre, tres.
Tres, tu nombre.

¿Soy yo la que ha vencido?

Son las tres.

Adolfo Fernández Rodríguez