sábado, 26 de abril de 2014

La lettre.

A l'heure que je t'écris cette lettre la brise de l'océan me caresse la peau. Ce même océan deviendra bientôt mon tombeau. Il parait que je vais mourir en héros et que la sécurité et l'honeur de mon pays viendront recompenser mon sacrifice. Je prie pour que ce soit vrai. Mon seul regret dans la vie c'est de ne jamais t'avoir dit ce que je ressentais. J'aimerais être de retour à la maison, j'aimerais être en train de te tenir la main, j'aimerais te dire que tu as été le seul et unique amour de ma vie depuis que je suis petit. Mais c'est impossible. Je me rend compte à présent combien la mort est facile, c'est l'amour qui est difficile. Quand mon avion piquera je ne verrai pas le visage de mes énémies, je verrai plutôt tes yeux, de petits cailloux noirs dans l'eau de pluie gelée. On nous dit qu'il faut crier "Banzai!" quand nous piquerons sur notre cible, mais moi, je murmurerai ton nom, et dans la mort comme dans la vie, je serai toujours à toi.


                       

martes, 15 de abril de 2014

poète et paysan

Ça a commencé comme une plaisanterie. On a beaucoup ri, on s'est embrassés, c'etait doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de ma vie.
Je ne suis redescendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïve, je pensais que, désormais, j'allais être heureuse toujours.

sábado, 5 de abril de 2014

Siempre me quedará

Cómo decir que me parte en mil
las esquinitas de mis huesos,
que han caído los esquemas de mi vida
ahora que todo era perfecto.
Y algo más que eso,
me sorbiste el seso y me decían del peso
de este cuerpecito mío
que se ha convertido en río.

Me cuesta abrir los ojos
y lo hago poco a poco,
no sea que aún te encuentre cerca.
Me guardo tu recuerdo
como el mejor secreto,
que dulce fue tenerte dentro.

Hay un trozo de luz
en esta oscuridad
para prestarme calma.
El tiempo todo calma,
la tempestad y la calma.

Siempre me quedará
la voz suave del mar,
volver a respirar la lluvia que caerá
sobre este cuerpo y mojará
la flor que crece en mí, 
y volver a reír
y cada día un instante volveré a pensar en ti
y en la voz suave del mar,
en volver a respirar la lluvia que caerá
sobre este cuerpo y mojará
la flor que crece en mí, 
y volver a reír
y cada día un instante volveré a pensar en ti.